Le bruit de phase s'appuie sur le bruit de Gabor pour 2 de ses qualités: l'évaluation spatiale du contenu du bruit ainsi que le fait de pouvoir appliquer le bruit en 2D et 3D et sur des surface ayant des champs de tangeantes. Un des défauts majeur du bruit de Gabor est la perte locale de contraste et des fluctuations d'orientations des sinusoïdes générées due à la non séparation de l'intensité et de la phase. Contrairement à d'autres méthodes, les bruits de Gabor et de phase ne génèrent pas de champ scalaire mais un champ de phase, destiné à être modifié par une fonction périodique dans le cas du bruit de phase. L'avantage du bruit de phase est que cette fonction permet de définir le profil des motifs à générer. Ce motif suivra cette fonction sans fluctuation. Le bruit de phase est obtenu via la phase instantannée des oscillations du bruit de Gabor, on sépare la phase et l'intensité pour éviter les problèmes du bruit de Gabor. Ainsi, les pertes locales de contraste sont corrigées et l'image résultante est plus nette que celle obtenu via la méthode de Gabor. Le bruit de Gabor est déjà paramétrable de base, on peut ainsi changer la fréquence (l'échelle du motif) et l'orientation des sinusoïdes. Le bruit de phase réécrit le bruit de Gabor en une sinusoïde. On a ainsi: \[ PhasorNoise(x) = \phi(x) \] $\phi(x)$ étant la phase instantannée du bruit de Gabor modifié. On définit la sinusoïde du bruit de phase comme suit: \[ PhasorSinewave(x) = sin(PhasorNoise(x)) \] On peut également contrôler le profil des oscillations via une fonction $f$ définie sur $2\pi$: \[ ProfiledNoise(x) = f(PhasorNoise(x)) \]