\documentclass{gig} \usepackage[utf8]{inputenc} \usepackage[french]{babel} \usepackage[T1]{fontenc} \usepackage{url} \usepackage{caption} \usepackage{listings} \usepackage{graphicx} \title{Génération de maillages anisotropes} \author[Jérémy André, Cyril Colin et Christine Cozzolino] {Jérémy André$^1$, Cyril Colin$^1$ et Christine Cozzolino$^1$ \\ $^1$Aix-Marseille Université} \begin{document} \maketitle \begin{abstract} Nous étudions dans ce rapport la génération de maillages volumiques anisotropes à partir de maillages surfaciques. Nous commençons par une analyse des travaux de la thèse de Mael Rouxel-Labbé\cite{rouxellabbe:tel-01419457}. Nous redéfinissons ensuite les objectifs du projet, et présentons notre méthode pour y répondre. Enfin, nous analysons les résultats obtenus. \end{abstract} \keywords{Génération de maillages, Maillages volumiques, Anisotropie} \section{Présentation du sujet} Les maillages volumiques sont des structures qui représentent la surface mais aussi l'intérieur d'un objet, contrairement aux maillages surfaciques classiques. Ils sont composés de cellules qui sont des polyèdres liés entre eux par leurs sommets, et peuvent être agencés de manière structurée ou non structurée. Un maillage volumique peut par exemple être un assemblage de voxels, auquel cas le maillage est structuré et les cellules sont des cubes. Une des applications de ces maillage est dans le domaine de la simulation, où l'on peut discrétiser un problème continu en se servant des cellules du maillage comme base de la discrétisation. Dans certains domaines, comme par exemple la mécanique des fluides, les conditions de la simulation rendent innéficace un maillage structuré : leur résolution fixe limite la précision dans les zones « intéressantes » comme celles ou un fluide intéragit avec une surface, tout en étant inutilement coûteuse dans les zones moins intéressantes. En plus d'augmenter la résolution dans les zones intéressantes, la précision des calculs peut aussi être augmentée en adaptant la forme des cellules aux conditions locales : il faut donc que celles-ci puissent être irrégulières pour pouvoir les transformer et étirer pour les adapter. Ainsi, l'utilisation de maillages volumiques non structurés s'est imposée comme solution pour tous les problèmes de ce type, posant cependant l'autre problème qu'est leur génération. \section{Présentation de la thèse} \section{Justification de la non-utilisation des travaux de la thèse} La thèse de Rouxel-Labbé offre une excellente introduction du domaine et des méthodes utilisées, mais les résultats des approches qu'elle développe sont peu satisfaisant. \begin{quote} We have sought approaches that combine theoretical soundness, that is the capacity to prove that the desired result is obtained under certain conditions, and practicality. Our results are mixed: while we have proposed a number of methods that were all provably correct, none of these methods were universally practical. \end{quote} De plus, parmis les approches proposées, celle qui présente les meilleurs résultats à le défaut d'être lourde en temps de calcul sur des maillages surfaciques. L'adapter à des maillages volumiques la rendrait donc encore moins pratiquable. \section{Redéfinition des objectifs} Au vu de la complexité du problème, notre encadrant à décidé de redéfinir nos objectifs. Nous partons désormais d'un maillage volumique tétrahédrique existant mais qui approxime que grossièrement le maillage surfacique, et devons tenter de le rendre plus fidèle au maillage surfacique en évitant de dégrader la qualité. \section{Présentation de notre méthode} \subsection{Plaquage des points sur maillage surfacique} \subsubsection{Recherche du point le plus proche} \subsubsection{Mouvement pondéré du voisinage} \subsection{Régularisation} \section{Implémentation} \section{Métrique de qualité} %----------------------------------------------------------------------- \section{Résultats et validation} Notre méthode présente des résultats en demi-teinte. Elle réussi effectivement à grandement diminuer la distance entre le maillage polygonal source et le maillage tétraédrique, mais pas sans générer par endroit des zones de très faible qualité. De plus, elle ne peut pas toujours corriger les défauts causés par la tétraédrisation initiale. Les points les plus éloignés du maillage surfacique après application de notre méthode sont en effet ceux où trop de détails et de géométrie ont été perdus dans la tétrahédrisation (voir figure \ref{fig:cow-head}). On peut également y voir un défaut de notre méthode de projection qui choisit les points les plus proches. \begin{figure*} \centering \begin{tabular}{ccc} \includegraphics[width=4.7cm]{img/cow-head-poly.png} & \includegraphics[width=4.7cm]{img/cow-head-tet.png} & \includegraphics[width=4.7cm]{img/cow-head-tet-out.png} \\ \end{tabular} \caption{Tête de la vache dans le maillage polygonal source, le maillage tétraédrique initial, et le maillage tétraédrique après application de notre méthode, de gauche à droite respectivement.} \label{fig:cow-head} \end{figure*} L'étape de relaxation améliore la qualité du maillage en minimisant le nombre de cellules qui ont des angles faibles. Cependant en faire plus d'une itération dégrade le maillage plus que de ne pas faire de relaxation du tout. Les angles moins faibles ne sont eux que peu affectés (Voir figure \ref{fig:courbe-relaxation}). \begin{figure*} \centering \includegraphics[width=14cm]{img/influence-relaxation.png} \\ \caption{Influence de la relaxation sur les angles dièdres} \label{fig:courbe-relaxation} \end{figure*} Pour ce qui est du rayon d'action de la modification proportionelle, un multiplicateur de rayon de 3 réduit grandement la proportion de cellules avec des angles très faible, mais au-delà de ça l'effet est négligeable (Voir figure \ref{fig:courbe-rayon}). \begin{figure*} \centering \begin{tabular}{cc} \includegraphics[width=8cm]{img/influence-rayon-0-3.png} & \includegraphics[width=8cm]{img/influence-rayon-5-20.png} \\ \end{tabular} \caption{Influence du rayon de modification proportionelle sur les angles dièdres} \label{fig:courbe-rayon} \end{figure*} \newpage \bibliography{rapport} \bibliographystyle{refig-alpha} \end{document}